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Tuesday, July 16, 2013

modifier le code] Selon le président français, Nicolas Sarkozy, l'accord du 18 décembre 2009 n'est « pas parfait » et illustre « les limites d'un système onusien

éduction des émissions de gaz à effet de serre (la cible de réduction de 50 % des émissions de GES avant 2050 été retirée de la déclaration), mais « tout le monde a accepté de donner par écrit les chiffres précis de ses réductions d'émissions d'ici à 2015 ». Ces chiffres font l'objet d'une annexe dans l'accord11 dont le détail sera dévoilé en janvier 201012 ;
Il indique que la hausse des températures doit être limitée à 2 degrés Celsius d'ici à 205039 ;
Il n'évoque plus l'Organisation mondiale de l'environnement qui aurait notamment pu vérifier la mise en œuvre des engagements des États, et croiser ces objectifs avec ceux de la protection de la Biodiversité ;
Un accord de principe porte sur « l'importance des mesures visant à réduire les émissions provenant de la déforestation et de la dégradation de la forêt », et sur l'aide aux plus vulnérables afin qu'ils puissent mieux supporter les conséquences des changements climatiques1.
Participants au sommet[modifier | modifier le code]
Selon le président français, Nicolas Sarkozy, l'accord du 18 décembre 2009 n'est « pas parfait » et illustre « les limites d'un système onusien à bout de souffle »35. Il ajoute cependant qu'il s'agit d'un « accord positif, car il engage toute la communauté internationale »35 et que « s’il n’y avait pas eu d’accord, cela veut dire que deux pays aussi importants que la Chine et l’Inde qui représentent deux milliards et demi d’habitants sur six milliards se trouvaient libérés de toute forme de contrainte. »38 Il a également indiqué être déçu que de ne pas voir son projet d'agence internationale de l'environnement retenu, qui aurait permis de vérifier la mise en œuvre des points de l'accord35.
Pour le président américain, Barack Obama, il s'agit d'« un accord significatif, un point de départ »57. Il a cependant jugé que les progrès réalisés à Copenhague étaient « insuffisants »12.
Le ministre britannique de l’environnement, Ed Miliband a signalé qu'un choix s'offrait aux participants au sommet, celui d'« accepter ce document et aller de l’avant, commencer à envoyer des flux d’argent » et d'appliquer les engagements, ou de le critiquer58.
Les critiques désignées par Ed Miliband sont celles de Lumumba Stanislaus Di-Aping, ambassadeur du Soudan qui, comme plusieurs pays en voie de développement, dénonce le manque de responsabilité du texte et va jusqu'à comparer les valeurs qui le sous-tendent à celles ayant permis l'holocauste58. Il a également insisté que tant que le projet de déclaration n'était pas entériné, il n'y avait pas d'accord36. Plusieurs États ont d’ailleurs contesté « l’accord », estimant qu’il ne permettait pas de répondre aux défis du changement climatique38. Ian Fry, délégué des Tuvalu (îles menacées par le réchauffement climatique), a indiqué que son pays ne signerait pas le document59. Il a été rejoint dans son rejet du texte par les délégués du Venezuela,